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Mes forces et mes défis avant le stage I

Mes forces et mes faiblesses…avant mon premier stage!

« J’ai extrêmement hâte de mettre les pieds dans mon milieu de stage! Je me sens comme une petite fille, à l’approche de Noël, qui fait sa liste de souhaits. En tant que future stagiaire, ma liste de souhaits ne contient pas d’images découpées dans les catalogues, mais des images positives de moi, représentant mes forces qui m’aideront à vivre et à tirer profit de ces stages.

 

 

 

*crédits photo: Valérie Boisvert

1. Passionnée
2. Respectueuse
3. Disciplinée
4. Curiosité
5. Volonté d’apprendre
6. Ouverte d’esprit
7. Créative
8. Positive
9. Organisée
10. Débrouillarde

 

Évidemment, j’ai également une liste d’images de moi sur lesquelles je vais devoir travailler. Je considère cette liste comme les objectifs de ma formation.

1. Perfectionniste
2. Apprendre à demander de l’aide
3. Autorité (apprendre à l’appliquer)
4. Vitesse de croisière : prendre trop de temps sur certains points
5. Sensibilité (être trop sensible aux problèmes des élèves)
6. Apprendre à déléguer
7. Confiance : trop me remettre en question
8. Apprendre à dire ‘’non’’
9. Apprendre à mieux gérer mes émotions
10. Apprendre à ne pas préférer (prendre en pitié) certains élèves

 

J’aime l’idée d’avoir la chance d’aller me « tester » sur le terrain en tant que stagiaire. Je n’aurai pas à répondre aux exigences d’un enseignant accompli : j’aurai à me développer selon les critères du premier stage. Les élèves sont informés que leur stagiaire est en formation. Je trouve le rôle moins ingrat que celui du suppléant. De plus, je suis consciente que je ne serai que de passage dans la vie de ces élèves et qu’ils n’auront qu’un vague souvenir de moi quelques mois après mon stage. Pendant les stages, je considère que, ce sont les élèves qui me donnent une formation et ce sont quatre périodes dans ma carrière où ce ne sera pas que moi qui transmettra le savoir! J’ai commencé un petit cahier de remue-méninges pour les stages; je note des idées intéressantes que j’aimerais essayer avec les enfants.

 

*crédits photo: Valérie Boisvert

Je suis très reconnaissante vis-à-vis de mon enseignante associée; je la connais déjà (contact privilégié) et c’est même elle qui a contribué à me donner l’information manquante pour m’aider à faire mon choix en 2009-2010. J’ai choisi de lui demander de me recevoir pour mon premier stage, afin de profiter pleinement de la portion d’observation; pour tenter de comprendre sa méthode d’enseignement et sa méthode de gestion de classe. D’autant plus qu’elle enseigne en 5e année; ce groupe d’âge avec lequel je suis moins à l’aise. Je sais qu’elle a de la facilité avec les plus vieux et j’aimerais apprendre d’elle. Mes attentes sont surtout formatrices. J’aimerais recevoir beaucoup de commentaires de sa part afin de m’améliorer et de prendre les trucs du métier!

 

Je suis vraiment enthousiaste à l’idée d’avoir la chance de faire un stage d’une durée de cinq semaines pour mon premier stage. J’ai l’impression que c’est profitable au niveau du développement des compétences. Selon moi, pour développer des compétences, cela demande beaucoup de rétroaction et de réflexion. Il me serait difficile d’envisager faire l’acquisition de compétences suffisantes en trois semaines.

Durant la première semaine de stage, je m’imagine plutôt comme une observatrice réfléchie qui veut bien se préparer à aller sur le terrain. J’ai l’impression qu’à partir de la deuxième semaine, je deviendrai une investigatrice-imitatrice, afin de « tester » mes observations et les techniques de mon enseignante associée. Par la suite, au cours des interventions, je vais apprendre à maîtriser certaines techniques et à me servir de ma créativité afin d’apporter ma couleur aux interventions. Je crois que mon instinct me sera d’une grande aide, puisque j’ai appris à le développer en tant que maman et que je suis très sensible aux besoins des enfants.

Enfin, je crois que je serai une bonne stagiaire dès le premier jour. Cela peut paraître quelque peu prétentieux à première vue. Cependant, j’en suis convaincue! Selon moi, un(e) bon (ne) enseignant (e) est une personne capable de se remettre en question régulièrement, voire constamment. Puisque j’ai cette vision d’un(e) bon (ne) enseignant (e), je serai en mesure de me remettre en question dès le premier jour. Ce qui fera de moi une bonne stagiaire qui a le désir d’apprendre et qui ne prend rien pour acquis.»

D'ailleurs, j'ai lu, dans un article de Duchesne, C. (2010). À propos de l’accompagnement avant et pendant les stages d’étudiants immigrants inscrits à un programme de formation à l’enseignement. Revue des sciences de l’éducation, 36(1), 95–115. https://doi.org/10.7202/043988ar, qui concerne une recherche sur l'accompagnement des étudiants immigrants, je trouve cette réflexion intéressante:

« Ce témoignage appuie le postulat de la théorie de l’apprentissage par transformation, selon lequel un tel processus aura lieu si la personne accepte, d’abord et avant tout, de remettre en question ses conceptions initiales. L’exemple apporté précédemment illustre l’importance de s’engager dans une réflexion centrée sur soi (ses connaissances, son expérience, ses présupposés, etc.) plutôt que sur les autres (les élèves, l’enseignant associé, le professeur superviseur de stage, la Faculté d’éducation) dans le processus transformationnel. »

Bien que cette recherche s'adresse spécifiquement aux étudiants immigrants, la réflexion amenée sur les difficultés rencontrées pour les accompagner appuie mon intuition sur l'importance de se remettre en question. Lorsque la capacité de se remettre en question n'est pas présente, l'accompagnement est très difficile. Je crois donc que j'ai de bonnes bases pour commencer l'aventure du premier stage!

 

– Valérie Boisvert 2010, rédigé dans le cadre du cours FPM-1550 pour le travail « Mon portrait ».

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