Défi culturel 2011-2012

10 octobre 2011 par valerieboisvert 

Mon défi culturel 2011-2012 a été influencé par mon cours de «Didactiques des sciences au préscolaire et au primaire» qui s’est déroulé à la session d’été. Comme tous les étudiants de l’ÉPEP à l’UQAM, j’ai eu la chance de faire mon cours de sciences au Centre des sciences de Montréal. Cependant, j’ai été extrêmement déçue lorsque j’ai appris, à la fin de la session, que nous pouvions devenir membre pour seulement 35$ (étudiant) et avoir un accès illimité aux expositions permanentes. Si je l’avais appris au début de la session, j’aurais pris ma carte afin de faire au minimum une visite par semaine afin d’explorer les concepts vus en classe.

Étant tout de même de nature optimiste, suite à ma déception, j’ai tout de même pris la carte en me promettant d’aller faire plusieurs visites et d’explorer cette richesse éducative de Montréal! Je suis allée visiter avec des collègues du programme; avec mon conjoint et mon garçon de 3 ans; et seule également.

Pour mon défi culturel de 2011-2012, je me lance le défi de m’ouvrir à diverses formes de sorties ou d’événements du secteur de la culture des sciences. Puisque ce n’était pas un intérêt fort du côté de la culture et scolaire, je me lance le défi de profiter des occasions afin de bonifier mes connaissances et mon intérêt de la culture des sciences.

Je ne veux pas me mettre un objectif fixe d’un certain nombre de visite par mois ou par semaine, je veux profiter au maximum selon mes disponibilités, afin de ne pas me limiter ni me culpabiliser.

Vous aurez donc l’occasion de lire les récits de mes apprentissages et de mes découvertes.

indiana jones

14 octobre 2011 par valerieboisvert

Visite du Centre des sciences de Montréal le 23 septembre 2011

Premièrement, je dois dire que je n’étais pas une fan des films d’Indiana Jones. Au contraire! Je ne m’étais jamais intéressée à ce type de film, pour je ne sais quelle raison.

 

L’installation de l’exposition m’a plus. J’ai aimé la manière de compartimenter chacun des éléments dans des boites blanches, contenant des téléviseurs avec des extraits de films, des explications sur l’archéologie, des costumes, des éléments de décor, etc.

 

L’exposition a aussi réussi à me plaire par sa facette archéologique. Je crois que je ne prenais pas les films d’Indiana Jones au sérieux, mais l’aspect archéologique a réussi à me le faire voir d’un côté plus rigoureux.

 

J’ai aussi beaucoup apprécié les explications de certains objets sur les liens avec la culture d’une société. Comme quoi l’objet a de la valeur dû à la représentation que la culture lui porte. Ainsi, un trésor est représenté par un élément qui a de la valeur pour une société. Dès que la société ne plus porte plus de valeur, il devient un simple objet et perd son attribut de trésor.

 

Réinvestissement: Cela m’inspire à faire d’autres visites sur des sujets qui m’intéressent peu, puisque je constate que mes goûts et mes intérêts évoluent. Je suis très heureuse de m’être ouverte à cette exposition et j’en retire même une certaine fierté!

Visite du Planétarium de Montréal

15 octobre 2011 par valerieboisvert 

Je suis allée visiter le Planétarium de Montréal le 8 octobre dernier, juste avant sa fermeture, avec ma collègue Charlotte Bourges.

 

J’avais déjà assisté à une présentation à l’été 2000, mais j’avais un très vague souvenir de l’endroit et du sujet qui avait été traité.

 

Cette fois-ci il était surtout question des comètes, des planètes naines et de la poussière. Oui oui ! Vous avez bien lu : de la poussière ! En fait, on nous explique que les comètes sont constituées en grande partie de poussières, de glace, d’eau et de matière organique. L’animateur a même constitué une comète avec une recette maison ! Il a placé dans un bol un morceau de sac de poubelle, il y a versé un peu d’eau, du sable, du sirop de maïs, du charbon de bois et de la glace sèche. Il a mélangé le tout de manière homogène et ensuite il a fermé le sac par-dessus le mélange afin de former une boule. Voilà, une comète était née ! C’était en fait pour nous expliquer que dans l’orbite d’une planète (Mars, Vénus, Terre, Mercure, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) on n’y trouve rien d’autre de cette planète. Si autre chose se trouve dans son orbite…, ce n’est pas une planète, mais bien une planète naine ! Vous venez de comprendre n’est-ce pas ? Eh oui ! C’est ainsi qu’ils ont découvert que Pluton n’était pas une planète, mais bien une planète naine.

 

Pour répondre à la définition de planète naine, l’objet en question doit répondre aux critères suivants :

 

  • il est en orbite autour du Soleil (ce n’est donc pas un satellite) ;
  • il possède une masse suffisante pour que sa gravité l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide et le maintienne en équilibre hydrostatique (sous une forme presque sphérique) ;
  • il n’a pas fait place nette dans son voisinage orbital ;
  • il ne doit pas être un satellite naturel.

 

C’est donc dire que les autres planètes présentement reconnues ont fait place nette dans leur voisinage orbital.

 

C’est surtout ce qui m’a marqué de la présentation. Puisque j’avais appris au primaire que Pluton était la 9e planète du système solaire, j’étais un peu choquée lorsque j’ai appris qu’elle n’en faisait plus partie. Alors que je m’étais efforcée d’apprendre la petite phrase mnémotechnique « Mon vieux tu m’as jeté sur une nouvelle planète », je ne comprenais pas cette décision soudaine. Je suis heureuse d’avoir assisté à cette présentation afin de mieux comprendre, puisque j’aurai peut-être à l’expliquer lors de ma pratique en enseignement. Je sais aussi qu’il existe une phrase de remplacement afin de répondre aux nouveaux critères : « Mon violoncelle tombe, mais j’attrape une note ».

 

Par contre, nous sommes tristes de savoir que nous avons assisté à l’une des dernières présentations pour les 18 mois à venir. Nous ne comprenons pas pourquoi ils devaient fermer le Planétarium original alors que le nouveau n’est pas encore construit. Le personnel semblait très triste également. Ils se retrouvaient tous sur l’assurance-chômage pour une période minimale de 18 mois, mais plusieurs semblaient dire qu’ils n’attendraient pas jusque-là avant de recommencer à travailler. Selon moi, ils vont tenter de se trouver un nouvel emploi avant l’ouverture du nouveau planétarium. Dommage, puisque le monsieur qui nous a fait la présentation était vraiment un très bon vulgarisateur et possède un bon sens de l’humour, ce qui agrémente énormément la présentation.

 

Réinvestissement: J'aimerais aller visiter le nouveau planétarium avec mes élèves ou faire un projet sur le système solaire (au 2e cycle) dans le cadre d'un cours de sciences et techno et inclure des concepts mathématiques.


Concert de Dumas au Centre communautaire Elgar

15 octobre 2011 par valerieboisvert 

Je sais que ce n'est pas dans l'objectif du défi culturel de 2011-2012, mais j'ai pris le temps d'aller à la rencontre d'un artiste que j'aime, malgré mon horaire surchargé, je vais donc pendre le temps de vous en parler ! Je suis toujours impatiente de découvrir la programmation culturelle de ma ville chaque mois de septembre. Lorsque j’ai découvert que Dumas serait en concert à Verdun, au Centre communautaire Elgar de L’Île-des-Soeurs le 14 octobre 2011, j’étais vraiment très heureuse !

 

J’ai eu la chance de le voir à deux reprises auparavant : alors que j’avais un emploi à temps plein et que je n’avais pas encore d’enfant. Depuis, mes sorties sont plus limitées en raison du temps et du budget restreint. Ce qui est fantastique avec un concert au Centre communautaire c’est que c’est ultra abordable et que la gardienne est plus facile à trouver, puisque je suis partie moins longtemps !

 

Du côté de la prestation, Dumas ne déçoit jamais : c’est une bête de scène ! Encore cette fois, malgré l’aspect très minimaliste de la salle, Dumas a su livrer la marchandise d’une manière unique. Il réussit toujours à personnaliser le spectacle en fonction de son auditoire. Plusieurs références à la ville de Verdun et à L’Île-des-Soeurs, beaucoup d’interaction avec le public et ses musiciens, il parle beaucoup afin de bien enchaîner les chansons et surtout il chante, il joue et il danse afin d’offrir la meilleure prestation de sa vie ! Je n’ai vraiment pas senti qu’il avait donné une sous-performance parce qu’il se trouvait dans un centre communautaire, au contraire ! J’ai l’impression d’avoir reçu encore plus, probablement vu la proximité de la scène.

 

Les liens qu’il fait entre les chansons sont traités de manière humoristique et inattendue. Bien que je connaisse assez bien ses chansons et que j’avais vu deux autres spectacles auparavant, je n’étais jamais en mesure de deviner la chanson suivante. Même pour le rappel j’ai été mystifiée !

 

Il fait participer le public du début à la fin ! Il réussit à lancer de petits défis, à susciter l’intérêt par des mouvements qu’il fait pendant qu’il chante et joue de la guitare et ne se gêne pas pour ajouter des paroles à ses chansons. Il écoute bien la réceptivité de son auditoire et il sait profiter des bons moments pour intégrer quelque chose ou faire réagir les gens.

 

Il réussit à sortir ses classiques et les réinventer à chaque fois ! C’est vraiment sa spécialité ! Ce que j’ai particulièrement aimé de la prestation au Centre communautaire Elgar, c’est lorsqu’il a chanté « J’erre » avec un ajout d’harmonica. Jamais je n’aurais imaginé cette chanson avec un tel genre d’accompagnement et pourtant l’effet était vraiment impressionnant !

 

J’essayais de définir son style musical avec mon conjoint, qui l’apprécie aussi, et je n’arrivais à me satisfaire d’un genre. Je ne suis pas d’accord pour dire que c’est du pop francophone : il y a un petit quelque chose de plus. J’irais presque pour qualifier son genre de franco-pop alternatif. Je ne sais pas si ça existe vraiment, mais si j’avais à ajouter des artistes dans cette catégorie, probablement qu’on y retrouverait Ariane Moffat et Pierre Lapointe. Quoique Dumas a vraiment un genre d’arrangement musical qui se démarque des autres !