« Si j’ai un objet et que tu as un objet.
Si nous les échangeons, nous avons chacun un objet.
Si j’ai une idée et que tu as une idée.
Si nous les échangeons, nous avons chacun deux idées. »
– Proverbe chinois
MA VISION DE L'ÉDUCATION
Explication de ma métaphore
Puisque l’objectif principal de la réforme réside principalement à l’insertion de la culture dans l’enseignement, que l’objectif premier du PFÉQ est de former de futurs citoyens québécois et que « Une culture c’est le mode de vie d’une société » (Ralph Linton); je vois mes études et mon travail en enseignement comme une fenêtre sur la culture.
Une fenêtre comme une ouverture sur le monde afin de l’observer, le contempler, l’analyser et l’acclamer. Une fenêtre comme une ouverture pour amener les élèves à découvrir le monde par sa culture. Une fenêtre pour observer le développement des enfants par leurs découvertes culturelles.
L’école est le premier lieu officiel représentant la société pour l’enfant. Bien sûr, il aura eu la chance d’apprivoiser quelques concepts à l’intérieur de sa famille et en service de garde, mais je crois que la vraie vie en société débute officiellement à l’école. L’enfant apprend à vivre avec des règles plus organisées, une démocratie interne, les différences, l'ouverture aux autres, le développement de sa conception du monde de manière plus précise et par toutes les autres réalités du monde scolaire qui forment cette micro-société.
La tâche de l’enseignant est grande! Ceci étant dit, je suis d’avis que la culture est un prétexte parfait pour faire le pont entre tout ce que nous avons à réaliser à l’intérieur de 9 mois. Le fil conducteur de l’année scolaire pour les élèves, mais pour l’enseignant également. C’est ce qui lui permet d’ouvrir sa fenêtre sur ses propres couleurs culturelles et de s’ouvrir aux couleurs de la culture de chacun de ses élèves.
Une fenêtre représente une ouverture.
Une fenêtre représente un regard.
Le regard des enfants nous émerveille par leur propre émerveillement. Le regard des enfants s’émerveille à la découverte du monde. C’est donc notre rôle d’ouvrir grandes les fenêtres sur le monde chaque jour! Un enfant qui n’a pas d’intérêt pour quoi que ce soit est la chose la plus triste au monde selon moi. C’est un futur citoyen désillusionné... C'est le travail de l'enseignant de l'aider à trouver un intérêt. Si petit soit-il!
Je veux donc être responsable d'ouvrir les fenêtres GRANDES sur la culture pour aider les élèves qui passeront dans MA CLASSE à développer la curiosité, le gout d'apprendre, à découvrir leurs passions et être outillé(e)s pour participer au monde de DEMAIN!
Valérie Boisvert
septembre 2011