Je suis allée visiter le Planétarium de Montréal le 8 octobre dernier, juste avant sa fermeture, avec ma collègue Charlotte Bourges.
J’avais déjà assisté à une présentation à l’été 2000, mais j’avais un très vague souvenir de l’endroit et du sujet qui avait été traité.
Cette fois-ci il était surtout question des comètes, des planètes naines et de la poussière. Oui oui ! Vous avez bien lu : de la poussière ! En fait, on
nous explique que les comètes sont constituées en grande partie de poussières, de glace, d’eau et de matière organique. L’animateur a même constitué une comète avec une recette maison ! Il a
placé dans un bol un morceau de sac de poubelle, il y a versé un peu d’eau, du sable, du sirop de maïs, du charbon de bois et de la glace sèche. Il a mélangé le tout de manière homogène et
ensuite il a fermé le sac par-dessus le mélange afin de former une boule. Voilà, une comète était née ! C’était en fait pour nous expliquer que dans l’orbite d’une planète (Mars, Vénus,
Terre, Mercure, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) on n’y trouve rien d’autre de cette planète. Si autre chose se trouve dans son orbite…, ce n’est pas une planète, mais bien une planète
naine ! Vous venez de comprendre n’est-ce pas ? Eh oui ! C’est ainsi qu’ils ont découvert que Pluton n’était pas une planète, mais bien une planète naine.
Pour répondre à la définition de planète naine, l’objet en question doit répondre aux critères suivants :
-
il est en orbite autour du Soleil (ce n’est donc pas un satellite) ;
-
il possède une masse suffisante pour que sa gravité l’emporte sur les forces de cohésion du corps solide et le maintienne en équilibre
hydrostatique (sous une forme presque sphérique) ;
-
il n’a pas fait place nette dans son voisinage orbital ;
-
il ne doit pas être un satellite naturel.
C’est donc dire que les autres planètes présentement reconnues ont fait place nette dans leur voisinage orbital.
C’est surtout ce qui m’a marqué de la présentation. Puisque j’avais appris au primaire que Pluton était la 9e planète du système solaire, j’étais un peu choquée
lorsque j’ai appris qu’elle n’en faisait plus partie. Alors que je m’étais efforcée d’apprendre la petite phrase mnémotechnique « Mon vieux tu m’as jeté sur une nouvelle planète »,
je ne comprenais pas cette décision soudaine. Je suis heureuse d’avoir assisté à cette présentation afin de mieux comprendre, puisque j’aurai peut-être à l’expliquer lors de ma pratique en
enseignement. Je sais aussi qu’il existe une phrase de remplacement afin de répondre aux nouveaux critères : « Mon violoncelle tombe, mais j’attrape une note ».
Par contre, nous sommes tristes de savoir que nous avons assisté à l’une des dernières présentations pour les 18 mois à venir. Nous ne comprenons pas pourquoi
ils devaient fermer le Planétarium original alors que le nouveau n’est pas encore construit. Le personnel semblait très triste également. Ils se retrouvaient tous sur l’assurance-chômage pour
une période minimale de 18 mois, mais plusieurs semblaient dire qu’ils n’attendraient pas jusque-là avant de recommencer à travailler. Selon moi, ils vont tenter de se trouver un nouvel
emploi avant l’ouverture du nouveau planétarium. Dommage, puisque le monsieur qui nous a fait la présentation était vraiment un très bon vulgarisateur et possède un bon sens de l’humour, ce
qui agrémente énormément la présentation.
Réinvestissement: J'aimerais aller visiter le nouveau planétarium avec mes élèves ou faire un projet
sur le système solaire (au 2e cycle) dans le cadre d'un cours de sciences et techno et inclure des concepts mathématiques.